K. est archiviste dans une ville détruite par la guerre, en Ukraine. Le jour, elle veille sur sa mère mourante. La nuit, elle veille sur les oeuvres d'art que, lors de l'évacuation, on a entassées dans la bibliothèque dont elle a la charge. Un soir, elle reçoit la visite d'un des envahisseurs, qui lui demande d'aider les vainqueurs à détruire ce qu'il reste de son pays : ses romans, ses poèmes et ses chansons.
Il lui demande de falsifier les oeuvres sur lesquelles elle doit veiller. En échange, sa famille aura la vie sauve. Commence alors un jeu de dupes entre le bourreau et sa victime, dont l'enjeu est l'espoir, espoir d'un peuple à survivre toujours, malgré la barbarie.
Difficile de trouver les mots pour décrire ce roman ! Si l'auteur parle de la liberté d'un peuple bafoué, de l'art et la culture d'une nation piétinée, de l'Histoire d'un pays qu'on voudrait effacer, elle nous permet de rencontrer des personnages courageux et dignes que ni l'horreur, ni l'adversité n'ont découragés.
Tout au long de ce récit, nous sommes transportés au coeur d'événements bouleversants ( dont certains m'étaient totalement inconnus) .
On découvre les oeuvres d'artistes engagés tant dans le domaine de la poésie, de la peinture que de la musique ou de la littérature.
Au fil des pages, l' archiviste nous démontre que l'art, à sa manière, peut être un moyen de défendre ses racines, ses idées, son pays.
Ce livre est un roman fort, poignant, intense. Il est à lire absolument !
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