Micmac au bleu zinc

Venez plonger au cœur d’un Paris électrique aux touches africaines et gobelines, et découvrez les petits secrets du club le plus puissant de la capitale, le Bleu Zinc. Ses membres possèdent le don de générer de l’électricité au bout de leurs doigts…

Moi c’est Kapsigargan Gob’Banquier, Kaps pour les intimes. Comme mon nom ne l’indique pas, je suis le seul taxi gobelin de Paname. Le majordome du Président des Bleus, un certain Albert m’a demandé de retrouver leur directeur commercial. Difficile de refuser quand on sait qu’on risque de finir en grillade.

Et moi c’est Dana Morigan, journaliste à L’Eclaireur de Paris. Le rédac’ chef m’a confié l’écriture d’un article sur des fuites d’informations chez ces même Bleus. Ca tombe pile-poil car c’est mon sujet de prédilection et j’avais besoin urgemment d’argent.

Quant à moi, Albert, j’espère que ces deux pions accompliront leur mission afin de remplir le grand projet du maitre.

Aujourd’hui je vais vous parler de Micmac au bleu Zinc de Vincent Callegari.

J’ai tout simplement A-DO-RE cette lecture !! Dès la première page l’auteur nous plonge dans un univers riche en mystères et en suspens.

Le Worldbuilding est excellement bien conçu !! L’immersion dans un Paris steampunk est totale grâce à une écriture vivante, à des descriptions précises mais surtout grâce aux dialogues argotiques qui peaufinent notre déambulation dans la capitale, en taxi s’il vous plait conduit par un chauffeur un peu particulier...

Au fil des pages nous rencontrons des personnages principaux comme Kaps, un gobelin un peu rustre et chauffeur de taxi et Dana,une impétueuse journaliste, mais aussi bien d’autres personnages tous plus hauts en couleurs ( majoritairement vert pour les gobelins) les uns que les autres...

On est tellement au coeur de l’enquête qu’on a l’impression d’y participer personnellement mais aucun indice ne laisse supposer le dénouement, l’intrigue est si subtilement menée qu’on est tenu en haleine jusqu’à la dernière ligne de la dernière page.

Même si ce roman connaît une fin en soi, il pourrait très bien être suivi d’autres tomes (que je prendrais plaisir à lire)...Petit clin d’oeil à l’auteur...

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